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FAQ - Chronologie du projet

La gouvernance communale occupe l’Association Régionale la Gruyère (ARG) depuis de nombreuses années. Il existe un large consensus pour dire que le système actuel a atteint ses limites. Premièrement, l’autonomie des communes est affaiblie par les associations intercommunales, des structures complexes et favorisant peu le débat démocratique. Par ailleurs, il faut constater un problème de relève dans le personnel politique, indépendamment de la taille des communes. Les communes et leurs élu-es doivent enfin assumer de plus en plus de tâches et de prestations, et faire face à des exigences légales toujours plus nombreuses et complexes. C’est dans ce contexte qu’a émergé l’idée de la commune unique.
En 2017, le Préfet de la Gruyère a constitué une Conférence régionale regroupant les 25 communes de la Gruyère, et dont le Comité de pilotage est constitué des 25 Syndics/Syndiques du district. Le Comité de pilotage a donné le mandat à l’Association régionale la Gruyère (ARG) de mener une étude de faisabilité sur la création d’une commune unique en Gruyère.
L’ARG a conduit l’étude de faisabilité relative à la commune unique en Gruyère entre 2016 et 2020, avec le soutien de la société BDO. Les membres des exécutifs communaux ont été pleinement intégrés dans les travaux. Les réflexions ont permis de passer en revue l’ensemble des tâches communales, d’identifier les défis que les communes devront relever à l’avenir et d’esquisser des formes possibles de gouvernance. L’étude conclut à la faisabilité d’une commune unique en Gruyère.
Oui. En parallèle, le Services des communes de l’Etat de Fribourg (SCom) a mené l’analyse purement financière du modèle de commune unique, selon sa méthodologie. Il a agrégé les résultats financiers des exercices 2018 à 2022 des 25 communes. L’étude de faisabilité et l’analyse financière concluent à la faisabilité de la commune unique.

Oui. L’ARG a présenté les résultats de ses travaux en juin 2023 aux membres des exécutifs communaux. Ces derniers ont été invités à se prononcer sur la poursuite des réflexions, en tenant compte de l’étude et de l’analyse financière : 

- 14 Conseils communaux ont répondu OUI : Bas-Intyamon, Broc, Grandvillard, Gruyères, Haut-Intyamon, Jaun, La Roche, Le Pâquier, Marsens, Morlon, Riaz, Sâles, Sorens et Val-de-Charmey.

- 10 Conseils communaux ont répondu NON : Botterens, Châtel-Sur-Montsalvens, Corbières, Crésuz, Echarlens, Hauteville, Pont-en-Ogoz, Pont-la-Ville, Vaulruz et Vuadens.

- Le Conseil communal de Bulle s’est abstenu.

Le vote consultatif du 9 juin 2024 permet d’ouvrir la discussion et d’inclure l’ensemble de la population gruérienne.